ComitédesPrécaires-PaysBasque

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ACTIONS


(01.12.2012) MANIF CONTRE LA PRECARITE - BORDEAUX




24/11/2012


(01.12.2012) PRISE DE PAROLE AC! GIRONDE

Prise de Parole d'AC! GIRONDE

pour la manifestation du 01.12.2012

contre le chômage et les précarités

Lu par Joëlle Moreau Présidente d'AC! Gironde

(Le Comité des Précaires en Lutte au Pays Basque a été invité par AC ! Gironde à participer à la manifestation à Bordeaux organisée en réponse à l'appel national lancé par les chômeur-euse-s et précaires dans l'Etat français... )

Un jeune camarade précaire à Bordeaux (Photo. Comité des Précaires en Lutte au Pays Basque)

(Bordeaux) Depuis 18 mois nous assistons à une augmentation continue des chiffres du chômage. Mardi dernier les chiffres annoncés étaient encore très éloquents. Il faut dire qu'il ne s'agit plus d'une crise mais d'un très long espace temps particulier de dégradation exponentielle où l'on perçoit chaque instant comme une décadence civilisationnelle.

Selon les chiffres de la DARES, toutes catégories confondues (ABC) le chômage touche 4.587.000 personnes soit 10,2% de la population en France. Et pour la seule "catégorie A" cela représente une augmentation de 45.400 chômeur(euse)s, soit 1.513 chômeur(euse)s de plus, par jour, au mois d'octobre 2012. En Aquitaine, toutes catégories confondues : c'est 20.300 chômeur(euse)s de plus soit 9,1% d'augmentation en octobre 2012. Sur la Cub : 59.500 habitants pointent tous les mois à PÔLE EMPLOI ce qui représente 17% de la population... C'est effarant, tout simplement !!!

Un jeune camarade précaire à Bordeaux (Photo. Comité des Précaires en Lutte au Pays Basque)

Le peuple dans son ensemble est touché. Le chômage frappe d'abord, durement, les plus jeunes : 17,2% des 15 à 29 ans étaient au chômage en 2011. Au plus fort de la crise, les hommes ont subi 92% des pertes d'emplois en tant que salariés dans le privé. 12% de femmes de tous âges sont aussi au chômage. Quant aux Seniors, du fait du recul de l'âge de la retraite notamment et sans possibilité de pré-retraite leur taux de chômage est de + 6,5%. Il faut ajouter à cela : 60.000 postes d'intérimaires qui ont disparu sur 1 an. Et voilà le triste tableau d'une société qui s'écroule !

Certains expert(e)s en économie disent que le chômage continuera d'augmenter  jusqu'en 2015. Tandis que d'autres, les plus pessimistes, prévoient que la catastrophe se poursuivra au-delà de 2017 !

Un jeune camarade précaire à Bordeaux (Photo. Comité des Précaires en Lutte au Pays Basque)

Pourquoi alors le gouvernement veut-il nous faire croire que cela s'arrêtera à la fin 2013 ? Ont-ils des dons de voyance ? …N'ont-ils pas la volonté d'apaiser le peuple tellement la peur d'un soulèvement général est possible ? Il(elle)s préfèrent nous mentir pour tranquilliser notre colère, apaiser nos ardeurs révolutionnaires et calmer nos justes revendications de socialisation des richesses : face à l'Injustice qui ne fait que s'amplifier, à la pauvreté qui se multiplie alors que les richesses n'ont jamais été aussi grandes mais réservée à quelques mains qui se partagent le gâteau.

Et franchement ce n'est pas les 150.000 emplois d'avenir, CDD de 1 an renouvelables 3 fois, distribués aux jeunes en difficulté mais payés par de l'argent public distribué allégrement au Patronat qui changera la donne collective.

Pire, il(elle)s ont été incapables d'augmenter les minima sociaux ridiculement bas qui ne permettent plus de vivre même pas de survivre tellement l'inflation, avec la crise a fait flamber les prix. La seule chose qu'il(elle)s vous garantissent c'est de crever de faim.....avec 417 euros mensuels !

Un camarade précaire à Bordeaux (Photo. Comité des Précaires en Lutte au Pays Basque)

En plus sachez que ce gouvernement n'a pas annulé le décret 2012-294 qui permet d'asphyxier une personne au RSA jusqu'à lui couper carrément ses moyens de vivre. C'est monstrueux ! Quand à la prime de Noël nous avons appris qu'elle avait été budgétée mais depuis 7 ans elle n'a pas été revalorisée autant vous dire qu'avec cette prime, maintenant, vous n'achetez que des cacahuètes ! L'indignité de cette charité est effroyable face à toutes leurs richesses....C'est des trillions de milliard de dollars qui ont disparu en 2008 au plus fort de la crise... Disparus ? Sûrement pas pour tout le monde ! …

En effet, à cause de la compétition libérale et des logiques capitalistes qu'il(elle)s imposent, la multiplication de leurs richesses entraine : les délocalisations, les fermetures d'usine, les destructions d'emploi et les licenciements... En Aquitaine les boites qui ferment et qui licencient sont nombreuses. On pense à LABSO à BLANQUEFORT, EUROFINS à Bordeaux, MONDI à Saint-Jean d'Illac, COCA COLA à Mérignac, LE JOURNAL SUD-OUEST : 180 personnes de liquidées... Et l'inquiétude persiste dans de grandes entreprises comme FORD. La CGT-Ford va vous en parler dans un instant... Les politiques d'austérité qui sont menées conduisent à détruire le tissu social afin de rembourser une dette qui ne fait qu'enrichir les plus riches : Grand patron(ne)s, banquier(ère)s et spéculateur(trice)s...

Manif  à Bordeaux (Photo. Comité des Précaires en Lutte au Pays Basque)

Par contre, pour ceux/celles qui subissent les licenciements : c'est la précarité qui les attend. La précarité de l'emploi bien sûr, avec la multiplication dans le secteur privé des contrats poubelles : CDD illégaux; succession de missions en intérim, recours au travail non déclaré. Dans la fonction publique, l'État est aujourd'hui le premier employeur des personnels précaires avec ses temps partiels imposés, ses emplois-aidés, CAE ou CUI et ses vacations. La précarité c'est aussi, la question du logement. Quand on est mal payé, sans certitude sur son avenir ou que l'on est sans emploi, on est souvent mal logé ou en danger d'expulsion. Et au bout c'est la rue et les foyers d'hébergements. Les camarades de SUD LEYDET en parleront !

Pour tou(te)s, le passage obligé c'est PÔLE EMPLOI et là aussi, la précarité vous est offerte en paquet cadeau. La dégradation est telle que les offres d'emploi se font rares : 17,8 % d'offres collectées en 2011. Pour cacher cette dégradation du Marché du travail, il est envisagé d'ouvrir le site de PÔLE EMPLOI à des sites privés tel que MONSTER et KELJOB. Sites dont personne ne contrôlera la réalité des annonces. Vous survivrez au mieux en cumulant les droits ARE avec un CDD ou de l'intérim. À condition que la gestion administrative kafkaïenne de PÔLE EMPLOI suive! Sinon vos dossiers d'indemnisation seront retardés ou perdus quand ils ne seront pas bloqués arbitrairement parce que considérés comme frauduleux par PÔLE EMPLOI. Par ailleurs, PÔLE EMPLOI radie 500.000 chômeur(euse)s par an. Les conséquences sont graves pour les demandeur(euse)s d'emploi car cela signifie 2 mois sans revenu et 2 mois sans manger. Mais les radiations sont aussi, pour eux/elles, un sacré moyen de faire baisser le nombre des demandeur(euse)s d'emploi.

Charlie Chaplin (photo du film "Les temps modernes")

Il y aurait tant à dire sur PÔLE EMPLOI. Sachez simplement qu'un plan stratégique 2015 va se mettre en place en janvier 2013. La seule stratégie de ce plan, écrit sous la présidence de Sarkozy par Jean Basséres le Directeur général actuel de PÔLE EMPLOI, consiste à planifier méthodiquement la baisse des chiffres par la radiation et d'augmenter la pression par le contrôle. Ils vous diront qu'ils veulent faire plus pour ceux/celles qui en ont le plus besoin, c'est du pipeau! Le suivi différencié pour chaque chômeur/euse et notamment pour le suivi renforcé entraînera des convocations 2 à 3 fois par mois. Autrement dit, plus de contrôle et plus de possibilité d'absence au rendez-vous et donc plus de radiation. Et pour le suivi "100% web" : il(elle)s iront jusqu'à contrôler vos connexions quotidiennes pour contrôler vos recherches d'emploi. Et je fais court!...

Il(elle)s veulent mettre en plus en place un corps de contrôleur(euse)s dédié à la recherche d'emploi qui sera chargé de contrôler si vous recherchez bien du travail. Vous devez chercher le travail qu'eux-mêmes ne sont plus en capacité de vous proposer. Avec derrière la volonté de faire des économies sur la distribution de vos allocations UNEDIC ou de vous supprimer les maigres minima sociaux que vous percevez. Et il(elle)s s'étonnent que la violence augmente dans les PÔLE EMPLOI! Mais pourquoi les agents de PÔLE EMPLOI ne refusent-ils pas de mettre en œuvre ces logiques violentes envers les Chômeur(euse)s? Ne vous trompez pas! L'un des responsables c'est Michel Sapin qui parce que Jean Bassére est son ami intime n'a pas remis en cause ce plan stratégique et l'a maintenu à la tête de PÔLE EMPLOI. Moi, je l'aurai viré !

Charlie Chaplin (photo du film "Les temps modernes")

Et la situation pour les chômeur(euse)s ne va pas s'améliorer. Dernièrement lors de la négociation sur la sécurisation de l'emploi : le MEDEF , maniant l'art de la sémantique, a osé proposer un « CDI flexible » afin de camoufler son approbation de la précarité. Il a aussi proposé d'imposer aux chômeur(euse)s «l'offre raisonnable d'emploi» sans possibilité de refus et de réintroduire la dégressivité des allocation de Retour à l'emploi. Bref, que des propositions qui diminuent les droits des Demandeur(euse)s d'emploi. Attention, cela pourrait tou(te)s nous concerner pour 2013 lors de la renégociation de la convention Unedic si ces propositions sont signées aujourd'hui par les syndicats.

Face aux attaques du MEDEF, à l'arrogance des riches, au fléau du chômage, de la précarité, de la pauvreté et de la misère : des solutions existent.

Charlie Chaplin (photo du film "Les temps modernes")

Nous demandons :

- La réduction du temps de travail à 32 heures pour chacun/e ait un emploi

- La socialisation des richesses et des bénéfices

- La création d'un revenu garanti avec ou sans emploi

- L'application de la loi de réquisition sur les logements vides

- L'arrêt immédiat de toutes radiations à PÔLE EMPLOI

- La mise en place d'une véritable représentation des Demandeur(euse)s d'emploi et de leurs associations dans les institutions où se décide leur sort.

"Pas d'argent" pour les exploité-e-s mais... 1 Statue à 500.000  à Bordeaux !

À Bordeaux, durant la manif ce samedi 1er décembre 2012 : huée des chômeur(euse)s et précaires face à une statue qui a coûté 500.000€. Il s'agit de celle d'un homme politique : Jacques Chaban-Delmas (1915-2000) qui travailla, entre autre : au Ministère de la Production industrielle du Régime de Vichy, comme adjoint à l'inspection générale des Finances en 1942 et plusieurs fois ministre sous la 4° République : il est un éphémère Ministre de la Défense nationale du gouvernement Félix Gaillard, et inaugure, à ce titre, le Centre d'instruction à la pacification et à la contre-guérilla de Philippeville (autrement dit, la fameuse école française des Escadrons de la Mort : Terreur d'État -politicomilitaire, économique, administrative visant les populations civiles- exportée dans le monde entier jusqu'à aujourd'hui...), dans le Constantinois (Algérie), le 10 mai 1958 dont il confie la direction au général Marcel Bigeard. En tant que Ministre de la Défense de l'État français, il fait partie du lobby qui pousse le CEA, sous la direction de Francis Perrin, à fabriquer une bombe atomique.

"Pas d'argent" pour les exploité-e-s mais... 1 Statue à 500.000  à Bordeaux !



03/12/2012


26 SEPTEMBRE 2012

26 SEPTEMBRE 2012 : OÙ EN SOMMES-NOUS ?

(26.09.2012) Rassemblement devant le Lycée Paul Bert à Bayonne

Une poignée de précaires, des solidaires... et un autre pas pour la Lutte !

Devant le Lycée Paul Bert à Bayonne, de 15 à 16h : se sont rassemblés une poignée parmi les membres du Comité des Précaires au Pays Basque accompagnée de personnes solidaires (dont les Syndicats Snuipp-64 et LAB) pour protester contre l'Exploitation : pour l'Abolition de la Précarité et pour le renouvellement de tout les postes des 44 personnes dont les emplois précaires dans le secteur de l'Enseignement Public n'ont pas été reconduits, fin Juin 2012.

Il faut savoir que le Lycée Paul Bert à Bayonne, via son Directeur, est le principal employeur dans les Pyrénées Atlantiques pour les postes d'EVS/AVS -assistance dans l'administration et accompagnement des élèves, dont en priorité les handicapé(e)s- dans l'enseignement public et privé conventionné. Tout comme le Collège Marracq à Bayonne (près de 400 salarié(e)s) : en plus de ses fonctions de directeur au lycée Paul Bert, celui-ci est aussi le patron d'une entreprise privée qui emploie plus de 300 salarié(e)s en contrat de Droit Privé… Tout un vaste Programme de Mercantilisation de l'Enseignement et d'intensification de l'emploi précaire...

Simultanément à PAU, en coordination avec Bayonne : le Comité des Précaires 64 (Pau) réalisait lui aussi un rassemblement de protestation devant l'IA, en mobilisant 20 personnes.

Personne ne doit rester sur le carreau !!!

Nous, le Comité des Précaires 64 (Pau) et le Comité des Précaires au Pays Basque, avons obtenu ce jour un second rendez-vous avec la Direction de l'IA pour :

- obtenir des informations fiable sur le sort des 44 salarié(e)s précaires dont le poste n'a pas été reconduit à l'issue de leur contrat, fin Juin 2012.

- faire le point exact, à ce jour, parmi ces 44 salarié(e)s : sur le nombre de personnes, ayant reçues une proposition d'emploi avec le nombre de celles qui l'ont refusée (et pourquoi) et de celles qui ont l'acceptée ainsi que les autres ayant retrouvé un emploi dans un autre secteur

- et exiger la série de revendications rendues publiques dans notre tract du 4 Juillet 2012.

La situation de chacun/e d'entre eux/elles doit pouvoir être résolue et leur Dignité de travailleur(euse)s respectée au moyen de notre Lutte collective ! par notre Solidarité de Classe !

La rencontre aura lieu le mercredi 3 Octobre 2012 (15h)

à l'IA (2, place d'Espagne à PAU)

Elle sera accompagnée d'1 rassemblement devant l'IA*

auquel nous appelons à participer :

les précaires (avec ou sans emploi)

et les travailleur(euse)s solidaires de tout secteurs

* Pour un départ en co-voiturage depuis Bayonne et d'autres localités du Pays Basque : envoyer des propositions par mail, l'information sera diffusée lundi 1er octobre sur le blog.

Élargir la Lutte à d'autres secteurs de précaires

La Précarité que nous vivons est un instrument de l'Exploitation capitaliste visant à augmenter les profits d'une Minorité au détriment d'une Majorité et à faire plier la Classe ouvrière et les prolétaires tenté(e)s de se révolter contre leur Condition d'exploité(e)s présentée par la Classe bourgeoise comme "naturelle" et "inévitable". Elle atteint les salarié(e)s de tout secteurs, d'une façon toujours plus étendue et intense en se répercutant et en se manifestant dans tout les domaines de la vie quotidienne.

La défense des Droits des précaires dans l'Enseignement nous laisse entrevoir l'ampleur de la Lutte à mener, ici, dans tout les secteurs avec la nécessité de faire connaître le Comité autour de nous : sur notre lieu de travail, dans notre entourage (famille, ami-e-s, quartier, localité) auprès des chômeur(euse)s (ANPE, GRETA, MSD, Centres Sociaux...) et des précaires des secteurs présents au Pays Basque tels que : la Construction, l'Industrie Métallurgique, la Production, l'Agro-alimentaire, les Services (biens et personnes : nettoyage et soins en maison de retraite, hôpitaux, collectivités, à domicile…), la Poste, la Grande-Distribution, la Restauration, le Tourisme...

Présence à Hendaia sur le pont de Biriatou :

Aujourd'hui, samedi 29 septembre 2012, durant 1 heure (11-12h) : deux membres du Comité des Précaires au Pays Basque ont pris l'initiative de porter notre Lutte contre l'Exploitation (dont l'augmentation de la Précarité en est le phénomène principal) en présentant la banderole du Comité* au cours d'un rassemblement organisé par un collectif d'organisations (syndicales et politiques) contre l'Europe du Capital prônant une fois de plus l'Austérité et de nouveaux tours de vis... Cette présence s'est réalisée en gardant notre indépendance critique, en restant à côté du rassemblement afin de ne pas en être assimilé au contenu.

* "Précarité et Emplois poubelle : ça suffit !"


29/09/2012


APPEL DU 26.09.2012

APPEL DU COMITÉ DES PRÉCAIRES AU PAYS BASQUE

Ce mercredi 26 Septembre 2012 : le Comité des Précaires au Pays Basque et le Comité des Précaires de Pau co-organisent simultanément à 15h un rassemblement de protestation à Bayonne et à Pau . Nous appelons les salarié(e)s précaires -avec ou sans emploi- de tout les secteurs ainsi que les organisations et collectifs à venir manifester leur Solidarité de Classe en rejoignant l'un de ces rassemblements.

À Bayonne, le rassemblement aura lieu en face du Lycée Paul Bert

(73, rue Bourgneuf, entrée du côté de la Place St-André)

Ce rassemblement a pour but de :

- défendre la reconduction de TOUT les contrats de 44 salarié(e)s précaires dans l'enseignement avec la titularisation de plusieurs centaines de précaires (dont de nombreux/euses jeunes) employé(e)s au rabais, corvéable et disponibles à merci : sans formation ni métier, ni reconnaissance...

- et d'obtenir l'abolition du travail précaire dans tous les secteurs.

Non aux salarié-(e)s jetables ! Nous ne sommes pas des kleenex !

Précarité et "emplois poubelles", ça suffit !

Un rendez-vous sera demandé au directeur de l'IA : Mr. COUTUREAU pour faire le point sur la situation à ce jour des 44 salarié(e)s précaires aux postes non reconduits dans l'enseignement.


Appel DU COMITÉ DES PRÉCAIRES 64 (PAU)

Précaire: si tu veux te défendre, rejoins le comité! 600 contractuels enseignants l'an dernier, 900 cette année!!! Combien d'EVS, d'AVS, de vacataires, d'AED ? La précarité dans l'Education Nationale ne cesse d'augmenter. Seul, personne ne nous écoute. Nous devons être visibles collectivement ! C'est pourquoi nous, précaires du Comité, nous appelons tous les précaires à venir manifester le

MERCREDI 26 SEPTEMBRE

A 15H DEVANT L'INSPECTION D'ACADEMIE

Place d'Espagne à Pau.

Nous appelons également tous les personnels de l'Éducation et toutes les personnes se sentant concernées à venir exprimer leur solidarité à cette occasion.

Le comité des précaires de l'Éducation Nationale 64

http://comite.precaires64.over-blog.com


22/09/2012


IA (PAU) 10 JUILLET 2012

Compte-rendu de l'Entretien

du mardi 10 juillet 2012 à Pau

avec la Direction de l'Inspection Académique (IA)

des Pyrénées Atlantiques (PA)

COMITÉ DES PRÉCAIRES AU PAYS BASQUE


10 JUILLET 2012 : Les Comités des Précaires 64 (Pau) et Pays Basque

devant le bâtiment de l'IA sur la place d'Espagne à PAU,

avant l'entretien avec la direction de l'IA.

Suite à l'occupation du bureau de l'Inspection de l'Éducation Nationale (IEN) de Bayonne que nous avons réalisée durant 1h30 (15h30-17h), le 4 juillet 2012 dernier, nous avons obtenu un rendez-vous avec la direction de l'Inspection Académique (IA) des Pyrénées Atlantiques (PA). C'est pourquoi, ce mardi 10 Juillet 2012, nous : 5 mandaté(e)s temporaires (dont 3 du Comité de Précaires au Pays Basque et 2 du Comité des Précaires 64 (Pau)) avons porté nos revendications durant 1 heure (15-16h), face à l'actuelle direction de l'IA des PA représentée par : le directeur (Philippe COUTURAUD), le directeur-adjoint depuis octobre 2012 (Fabrice ROUSSEAU) et la secrétaire générale (Marie-Odile POLLET-PASCHAL).

1. L'Unité et l'Organisation des précaires face à une division programmée

- Après que la Direction de l'Inspection Académique des PA ce soit d'abord présentée, nos Comités rappellent leur naissance respective (2003 à Pau (64) - 20 Juin 2012 au Pays Basque) et leur articulation commune, en insistant sur leur mode de fonctionnement horizontal sous la forme d'1 assemblée composée de précaires de tout secteurs -avec ou sans emploi- syndiqué(e)s et non-syndiqué(e)s désignant des mandaté(e)s temporaires révocables à tout moment.

- Suite à cette introduction, une précaire EVS du Comité au Pays Basque apporte 1 témoignage en partant de sa propre expérience et des revendications du Comité : elle expose les problèmes des conditions de travail des salarié(e)s EVS et d"autres précaires, sans formation ni information, plongé(e)s dans une situation inadmissible d'attente et d'incertitude au quotidien face au présent et à l'avenir : que leurs contrats précaires soient renouvelé ou non...

Elle insiste sur les besoins de véritables postes en CDI au sein des établissements scolaires répondant ainsi à des besoins vitaux pour leur bon fonctionnement et l'apprentissage des élèves. Elle dénonce aussi la hiérarchisation parmi les précaires établie sur des critères discriminants d'embauche prioritaire (âge, handicap, situation familiale) qui :

- divisent les précaires entre eux/elles

- ne tiennent pas compte du problème général de la précarité

- et touche une écrasante majorité de femmes, jeunes et immigré(e)s.

2. Détours et leçon de "morale"...

- Suite à cette intervention, la réponse de la Direction de l'IA, par l'intermédiaire de son directeur apparaît extrêmement décalée et éloignée des réalités. Tout d'abord, il nous annonce qu'il a pour principe d'être à l'écoute et que nous n'avions nul besoin d'occuper quelque locaux que ce soit pour nous faire entendre et que cela est même contre-productif. «Il faut respecter le "Dialogue Social"», dit-il en ajoutant aussitôt : «Contrairement à un certain nombre de structures, il y a un adjoint et moi-même, le directeur. J'ai décidé de mettre un adjoint, ICI, à Pau ! Et pas à Bayonne ! Il n'y aucune antenne de l'Inspection Académique à Bayonne... Le seul patron véritable c'est Jean-Louis NEMBRINI, le recteur dans tout le département : je ne suis que son représentant.»

Le directeur de l'IA insiste sur le fait qu'il gère équitablement le département des Pyrénées Atlantiques, qu'il se déplace facilement et qu'à la prochaine occasion, il viendra jusqu'à Bayonne rencontrer le Comité : «Je viendrais dans MON Pays Basque car je suis le Patron au Pays Basque et au Béarn.».

- Il dit ne pas avoir pris connaissance du Communiqué du 4 Juillet 2012 rédigé par le Comité des Précaires au Pays Basque pourtant remis en main propre à Madame COHERE, Inspectrice de l'Éducation Nationale de la circonscription de Saint-Jean-de-Luz, lors de l'occupation des locaux de Bayonne, le mercredi 4 Juillet 2012. Celle-ci s'était engagée à lui transmettre cette lettre immédiatement par mail après l'avoir scannée ce qu'elle nous a confirmé avoir fait.

Face à cette version peu crédible, preuve en est l'effectivité du rendez-vous confirmé par voie de mail et dans lequel nous avons transmis notre Communiqué, nous remettons alors au directeur un exemplaire de celui-ci, suite à quoi, il déclare s'engager à nous envoyer lui-même son adresse mail à nos 2 Comités dans les prochains jours...

Suite à l'intervention du Comité des Précaires 64 (Pau) qui s'étonne de ne pas avoir reçu le compte-rendu de leur dernière réunion qui date de Mai 2012 avec l'IA (!), la secrétaire répond que celui-ci leur a été envoyé (ce n'est pas le cas) et que de toute façon le directeur est systématiquement tenu au courant de toutes les revendications et réunions y compris lorsqu'il n'est pas présent lorsqu'elles ont lieu.

- Après tout ces détours, le directeur entre enfin dans le vif du sujet en annonçant que sur 176 postes, les contrats EVS de 49 personnes n'ont pas été reconduits et il n'en resterait plus "que" 45 car selon lui : «un certain nombre de personnes ne souhaitent pas être reconduites»...

3. Un "Dialogue Social"... à sens unique /

Non aux salarié(e)s jetables : ça suffit !

- Le Comité des Précaires au Pays Basque revient sur les propos du directeur de l'IA relatifs à la question du «respect du "dialogue social"» en soulignant le fait que la cessation des contrats précaires, la nature de ces contrats en eux-mêmes associées à l'absence de formation et d'information : tout cela passe totalement outre tout "dialogue social" !

Les propos du directeur déclarant avoir choisi volontairement de ne pas mettre une antenne de l'IA des Pyrénées Atlantiques à Bayonne sont aussi relevés tout en soulignant que cela n'est pas anodin de priver ainsi une partie de territoire d'un service public de proximité et enfin que la leçon de morale portant sur le fait de "l'inutilité" d'occuper une institution telle que l'IEN pour rencontrer le directeur de l'IA n'est pas fondée car la réalité prouve le contraire.

- Nos 2 Comité des Précaires -Pays Basque et 64(Pau)- annoncent que notre revendication prioritaire est l'obtention pour septembre 2012 d'un poste dans le secteur de l'enseignement pour CHAQUE salarié/e précaire parmi lesquel(le)s notamment 44 personnes en contrat EVS dont le poste n'a pas été reconduit.

Nous rappelons nos objectifs principaux déjà rendus publics :

- Renouvellement des postes avec le maintien des salarié-e-s en place

- Formation et titularisation des personnels précaires

- Généralisation du CDI et abolition de l'emploi précaire.

4. Deux effets d'annonce : Priorité au Handicap

et Loi d'Orientation sur l'Éducation (oct-nov 2012) !

- Le directeur de l'IA explique l'important écart entre le nombre de contrats renouvelés et ceux qui ne le sont pas par le fait que : «L'Inspection Académique a recruté plus qu'elle aurait dû. Que voulez-vous, nous voulions faire des heureux ! Nous n'aurions peut-être pas dû ...». Il dit que les crédits sont arrivés très récemment, d'où les prises de décision retardées quant à la reconduction des contrats ou non.

Il annonce qu'en accord avec la Loi de 2005, la priorité est donnée à l'accompagnement du handicap dans les écoles (EVS-i et AVS) «Puisque nous avons un vivier, on va essayer de le faire vivre ! Évidemment, nous allons d'abord puiser dedans, avant d'aller voir de nouvelles candidatures... Oui, les métiers concernant le handicap en situation scolaire ont la vocation à être pérennisés !». Il indique que des postes d'assistance à élève handicapé seront pourvus d'ici fin septembre à octobre 2012 et que ceux-ci sont accessibles seulement après un entretien de sélection réalisé par une commission sur des critères précis.

- Deux précaires EVS mandatées au sein de nos Comités interviennent pour souligner le fait que faire disparaître les postes d'EVS administratifs n'est pas une solution viable car les besoins existent réellement dans les établissements scolaires et les enseignant(e)s, comme les directeur(trice)s et les parents se plaignent d'un manque de moyen en personnel qui met en danger l'école en général.

- Le directeur annonce alors qu'une Loi d'Orientation sur l'Éducation aura lieu en octobre-novembre 2012 et que «naturellement, on vous y associera sur le terrain !».

6. Notre objectif prioritaire :

zéro salarié/e précaire sur le carreau !

- Comme nous l'avons exigé, nos Comités de Précaires vont recevoir de l'IA une liste des écoles où des postes (EVS, EVS-i, AVS, AE...) de salarié(e)s précaires n'ont pas été reconduits afin de suivre chacun de ces cas : un à un, pour qu'en Septembre 2012 PERSONNE ne se retrouve sur le carreau, sans emploi ! Nous annonçons au directeur que ceci est notre priorité et que nous mèneront des actions conséquentes afin de l'obtenir.

- Nos Comités concluent cet entretien, en signifiant à la direction de l'IA que les autres revendications seront poursuivies à la rentrée, sans céder sur aucune d'entre elles (Voir le Communiqué du 4 Juillet 2012).


****

RÉUNION DE RENTRÉE

DU COMITÉ DES PRÉCAIRES AU PAYS BASQUE :

LE 3 SEPTEMBRE 2012

15 H - BOURSE DU TRAVAIL DE BAYONNE

NOTRE UNITÉ, SOLIDARITÉ ET ORGANISATION

ENTRE PRÉCAIRES

EST NOTRE FORCE !

********************************

COMPTE-RENDU DU COMITÉ DES PRÉCAIRES DE L'ÉDUCATION NATIONALE 64


Bonjour à tou(te)s, lors de notre entrevue, ce mardi 10 Juillet 2012, avec le directeur de l'IA, Monsieur COUTURAUD : celui-ci nous a confirmé que seulement 80 contrats EVS administratifs finissant au 30 juin 2012 seraient prolongés.

Il a souligné que, lors de la réunion avec le Ministre de l'Éducation Nationale : Vincent PEILLON, c'est lui qui avait attiré l'attention sur l'urgence de débloquer des fonds pour que les prolongements puissent se faire dans les contraintes de la Légalité. Preuve que la mobilisation était bien nécessaire... reste que 45 EVS ne sont pas reconduit(e)s. Nous avons dénoncé ce manquement à la parole donnée par le ministre. C'est une décision nationale qui touche de nombreux départements.

- Nous avons exigé qu'une solution soit trouvée pour les EVS restant sur le carreau. Monsieur COUTURAUD a proposé qu'il(elle)s soient prioritaires à la candidature en tant qu'EVS-i (EVS accompagnant des élèves handicapé(e)s) et AVS (même chose mais avec un contrat de Droit public plus intéressant) pour les nouveaux postes à pourvoir.

- Nous avons fait remarquer que certain(e)s EVS pouvaient ne pas se sentir capables de faire ce nouveau métier et qu'il fallait leur trouver une solution. Pour ceux/celles-là, il faudra voir au cas par cas en les plaçant sur des postes EVS administratifs qui se libèreraient (les chances sont minces) ou en contrat AED (surveillant/e dans les collèges et lycées).

Les démarches à suivre sont les suivantes pour ceux/celles qui ne sont pas repris :

1) Tou(te)s les EVS qui n'ont pas reçu de lettre de prolongement doivent s'inscrire le plus vite possible à Pôle emploi.

2) Tou(te)s les EVS qui le souhaitent doivent postuler auprès de l'inspection d'académie à un poste d'EVS-i (accompagnement d'un/e élève handicapé/e).

3) Tou(te)s les EVS ayant le bac, et qui le souhaitent, doivent postuler à un poste d'AVS auprès de l'inspection d'académie (accompagnement d'un/e élève handicapé/e).

4) Tou(te)s les EVS doivent envoyer une lettre de demande de renouvellement de postes EVS.

5) Pour ceux/celles ne souhaitant pas accompagner un/e élève handicapé/e, postuler sur SIATEN (site du rectorat de Bordeaux : <http://www.ac-bordeaux.fr/internet/candidature-assistant-deducation.html>) pour un poste d'AED.

Nous vous invitons à prendre contact avec les Comités des Précaires de Pau et du Pays Basque pour nous signaler votre cas en stipulant votre situation et vos souhaits.

Cette mesure n'est qu'un pis aller mais elle peut permettre à certain(e)s de trouver une solution dans les 3 mois.

- Attention ! Comme aucun renouvellement n'aurait pu avoir lieu sans les mobilisations passées, il se peut qu'un grand nombre de personnes ne trouvent pas de solutions : sans une mobilisation, dès la rentrée. En effet, nous aurons une réunion pour faire le point sur ce problème à la fin du mois de septembre 2012 avec l'Inspection Académique.

- Sans rapport de force, nous n'obtiendrons rien, les Comités ne vivent que parce que les précaires se mobilisent.


13/07/2012